Comme vous le savez déjà, lors de la construction d’un bâtiment, d’autant d’une maison à zéro énergie, les travaux d’isolation doivent impérativement être bien réalisés. C’est aussi le cas lors d’une rénovation de bâtiment. Avec une bonne isolation, on garantit une bonne performance que ce soit sur le plan thermique ou acoustique. Ici, l’épaisseur de l’isolant va jouer un rôle primordial pour assurer la minimisation des pertes énergétiques. Et si vous avez besoin de faire des économies sur la construction, vous devez absolument être sûr que vous n’allez pas être perdant à moyen et long terme.
En lisant cet article jusqu’au bout, vous saurez connaîtrez le rôle que joue l’épaisseur de l’isolation. Nous parlerons aussi des minimums à envisager en fonction des surfaces du bâtiment que vous avez l’intention d’isoler.
Le rôle exact de l’épaisseur d’un isolant dans la performance thermique
L’épaisseur de l’isolant que vous allez choisir va grandement influer sur la suite des travaux et leur efficacité. Cette épaisseur est un facteur déterminant lorsque l’on veut calculer la résistance thermique. Cette-ci est de ce fait, l’expression de la difficulté rencontrée par la chaleur pour traverser un mur. Plus elle est grande, plus le matériau est isolant et on la mesure en m².K/W (le kelvin par watt). On peut facilement l’obtenir en divisant l’épaisseur du matériau (mesuré en mètres) par la conductivité thermique ou encore la valeur lambda.
Prenant à part ce contexte, on peut comprendre pourquoi plus l’isolant est épais, plus la performance thermique est élevée. En effet, de la même manière, plus la valeur lambda est basse, plus le matériau est proportionnellement isolant. Pour poursuivre dans le même sens, n’oubliez pas que la précédente norme RT, la RT 2012 a imposé des normes sur la performance thermique. Mais ce n’est pas le cas sur l’épaisseur de l’isolant.
Pour être plus clair, prenons l’exemple de murs extérieurs R > 3,7 m2.K/W. Ici, dans le cadre d’une rénovation et d’autre part R > 4 m2.K/W dans le cas d’une construction neuve. Pour être plus clair, cela va représenter une épaisseur qui est comprise entre 14 et 20 cm. Ceci avec des isolants dits classiques. Ainsi, que l’on débute des travaux de construction ou de rénovation, nous vous recommandons vivement de ne pas prendre à la légère l’épaisseur de l’isolant, prenez autant d’épaisseur qu’il vous est possible de prendre.
En effet, ce n’est pas ça qui va grandement influer sur le prix final de l’isolation. C’est plutôt la main-d’œuvre, de même que la finition des murs qui font grandement définir le budget que vous allez prévoir. Pour y voir plus clair, comptez par m² entre 20 centimes et 1,5 euro pour 1 centimètre supplémentaire d’épaisseur. Votre calcul doit être fait en fonction du type de l’isolant. Heureusement, des aides pour la rénovation de l’isolation comme le fameux dispositif MaPrimeRénov’ existent pour alléger le coût pour les travaux de rénovation énergétique.
Pourtant, dans la mesure où l’isolation n’est pas très performante, vous risquerez d’avoir des dépenses énergétiques supplémentaires assez élevées. Et c’est possible que vous soyez obligé de recommencer les travaux dans quelques années après de grandes périodes d’inconfort financier. Il est ainsi préférable de choisir dès le départ une épaisseur idéale, imposante, qui vous permet d’avoir un bâtiment basse consommation d’énergie, idéalement.
La surface à isoler et le choix de l’épaisseur
Vous devez garder à l’esprit que les seuils de résistance thermique diffèrent. Ils diffèrent en fonction de l’appartement que vous avez l’intention d’isoler ou en fonction de la surface de la maison. Ce ne sera donc pas le même cas pour le toit, le sol ou encore le mur. Comprenez donc que la résistance thermique n’est plus le seul critère à prendre en compte. D’autres critères vont désormais influencer l’épaisseur idéal de votre isolant.
Dans le cas d’une isolation des murs
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, de nos jours la déperdition de chaleur par les murs a tendance à aller jusqu’à 25 %. C’est pour cette raison qu’il va falloir définir l’épaisseur de votre isolation avec plus d’attention.
Vous avez le choix entre deux types d’isolation des murs : l’isolation des murs par l’extérieur ou par l’intérieur. Dans le cas d’une isolation thermique par l’extérieur, vous allez mieux gérer les ponts thermiques et bénéficierez d’une meilleure isolation. Mais vous serez confronté au problème des intempéries et de l’esthétisme.
Mais ce type d’isolation thermique est excellent si l’on a peu d’espace à l’intérieur. Vous ne serez ainsi pas obligé de réduire la surface utile. Dans ce cas, il suffit de mettre l’isolant souhaité sans se préoccuper de l’épaisseur. Mais cette solution va grandement augmenter l’emprise au sol de votre maison. Les menuiseries seront en retrait par rapport à la façade et vous n’aurez plus un grand apport de luminosité.
Pour ce qui est de l’isolation des sols, elle vous permet d’éviter les 10 % des déperditions de chaleur de la maison. Vous pouvez choisir de les isoler par le dessus ou par le dessous. Optez pour la première possibilité et l’isolation sera par la suite recouverte d’une chape de ciment. Elle accueillera ensuite le revêtement de sol.